PRÉPARATION DE COPIE
Les objectifs
établir
une version du texte irréprochable sur le plan orthographique et syntaxique.
(Ceci
peut parfois conduire à des opérations de réécriture
partielles)
;
appliquer
les règles typographiques usuelles, ou certaines marches typographiques
propres
à une publication ou une maison d’édition
;
organiser
la hiérarchie interne du texte entre parties, chapitres, titres, sous-titres,
etc.
;
vérifier,
si besoin est, la qualité de l’information divulguée :
dates, titres d’uvres, lieux géographiques, patronymes, etc.
Au
terme de cette opération, le texte est calibré, c’est-à-dire
possède une quantité de signes suffisamment définie
pour permettre sa mise en pages, sans que celle-ci soit à remettre
significativement en cause par la suite.
Les méthodes
La
méthode manuelle suppose la connaissance des signes de correction (deleatur,
lambda, échelle...),
de la part du correcteur comme des autres intervenants de la chaîne.
Son intérêt est de laisser cohabiter deux états :
celui d’origine, et celui des demandes. Les corrections nécessaires
sont portées en rouge. Les questions à l’auteur,
à l’éditeur, ainsi que l’ensemble des propositions d’améliorations
sont écrits au crayon.
La
méthode informatique consiste à corriger directement un fichier
ASCII, dans Word
®,
essentiellement
(même s’il existe une multitude de logiciels de traitement de textes,
fonctionnant sous Windows®,
Mac OS
®
ou Linux).
Compte tenu des limites fonctionnelles de ces programmes, la partie typographique
ne peut être traitée dans sa totalité.
En revanche, la suppression de tous les caractères inutiles du fichier
et l’application de styles facilitent grandement
l’importation du texte dans les logiciels de mise en pages, comme XPress®
ou InDesign
®.